Résonateurs
Je voudrais vous rappeler un magnifique voyage chamanique que j’ai effectué l’année dernière pour rencontrer Gaïa. En voici un résumé ; la transcription complète est disponible ici, sur mon blog du 31 octobre 2024 : blog
Gaïa : « L’idée initiale derrière les résonateurs est née de la peur, du désir d’éviter tout mal. Lorsque vous priez Dieu, demandez-vous simplement à être protégé ?»
Moi : « Non, je prie chaque jour pour recevoir de l’amour, de la sagesse, de la guidance et du soutien.»
Gaïa : « Alors, lorsque vous fabriquez vos résonateurs et que vous vous connectez à moi, pourquoi demandez-vous simplement protection ?»
Vos scientifiques commencent à découvrir que le microbiome intestinal est essentiel à la santé mentale, à l’instinct, au système immunitaire et à la digestion. On dit même que votre intestin est votre « second cerveau ». Pour bien fonctionner, il doit y avoir un équilibre sain entre virus, bactéries, champignons et autres microbes. Devinez qui détient le secret de ce sens inné de l’équilibre ?
Moi : « C’est vrai ! »
Gaïa : « Absolument. Les résonateurs peuvent se connecter à ma résonance guérie, alors laissez-moi soutenir cette ressource essentielle qu’est votre intestin ; cela m’aidera autant que vous.»
Je vous invite également à recevoir d’autres connexions grâce aux résonateurs. L’humanité traverse une période difficile, et la force, la compassion et la sagesse du féminin divin sont essentielles pour maintenir cet espace de changement. Lorsque les hommes et les femmes se connectent à moi grâce aux résonateurs, je peux vous accueillir dans mon essence nourricière et vous protéger.»
Une histoire personnelle : le chemin vers l’abandon
Ma famille proche a traversé une période particulièrement difficile l’année dernière, après le diagnostic de cancer de ma femme. C’est un passage obligé, comme la parentalité, que je n’avais pas pleinement compris avant de le vivre.
Une fois le cancer déclaré, la vie de la personne et de sa famille est rarement la même. Elle s’accompagne de défis et de changements qui définissent la vie, et on ne peut jamais revenir à ces moments d’inconnu.
Nous avions prévu toutes les éventualités, des repères pour savoir quand nous engagerions un traitement médical et quand nous fixerions une limite et suivrions notre propre chemin.
Cela a fonctionné jusqu’à un certain point, mais après de nombreux tests non concluants, nous ne savions toujours pas si nous étions confrontés à une « gestion des symptômes », selon les termes du médecin, ou à des protocoles offrant une issue très positive.
Il y a eu un moment unique pour nous deux, lors d’une de ces consultations médicales, où quelque chose a craqué au plus profond de nous. Toutes les limites, la planification et les contrôles que nous avions mis en place n’ont pas pu contenir la force de nos émotions.
Nous avions ramé avec acharnement, en utilisant toute l’expérience médicale accumulée au fil des ans, mais nous avons finalement laissé tomber les rames. Nous avons capitulé.
Vous connaissez ce sentiment ? Il ne s’agit pas d’abandonner, ni d’être victime, de se laisser faire, mais simplement d’un lieu d’abandon où l’on réalise que la vie est plus grande que soi et que, si l’on s’acharne, on ne peut pas changer de cap, on épuise simplement son énergie.
Nous avons continué à mettre en œuvre de nombreuses actions concrètes autour d’une bonne alimentation, de pratiques énergétiques, de méditation et de mouvement, mais depuis un nouvel état d’abandon, où nous avons laissé le voyage se réaliser.
Pour moi, ce moment a été à la fois extrêmement douloureux et exquis. J’ai été épuisante pendant une journée ou deux, le temps d’assimiler ce changement, mais j’ai finalement trouvé un espace de paix.
Nous n’étions pas victimes du destin ni des limites du système médical, mais nous n’étions pas non plus maîtres de notre expérience. Nous ne créions pas notre réalité au sens habituel du terme, où la pensée positive et une intention claire créent un avenir assuré. Nous n’étions pas non plus soumis aux aléas du chaos ou de la malchance. Nous nous laissions simplement porter par le courant de la vie, incapables de changer de direction, mais n’en ayant pas besoin.
Je suis passé d’une tentative de naviguer à contre-courant à une prise de conscience que je faisais partie du courant, que j’étais la rivière elle-même.
Voyez-vous à quel point cela peut être stimulant ? Les bonnes décisions doivent encore être prises à partir de là, mais en sachant que même ces décisions viennent de la rivière en dessous, que quoi que nous fassions, cela ne changera pas nécessairement le résultat, que nous sommes entre les mains de Dieu, intérieurement comme extérieurement. Il y a là un état de grâce, de transcendance.
Ma femme va bien et son pronostic vital est bon ; nous devons simplement faire le nécessaire pour maintenir notre bien-être et essayer de rester dans cet état d’abandon plutôt que dans la peur.
Ce n’est pas facile, et nous avons des bons et des mauvais jours, mais au fond, nous restons émerveillés de voir comment les nouvelles les plus difficiles nous ont ouverts à davantage d’amour. Nous apprécions davantage ce que nous avons et le bonheur qui nous est offert sur cette planète incroyable, même face à de profondes difficultés.
Avec amour
Andrew